Guillaume Kasbarian : Le Nouveau Ministre qui Veut “Débureaucratiser” la Fonction Publique

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Guillaume Kasbarian : Le Nouveau Ministre qui Veut "Débureaucratiser" la Fonction Publique

Guillaume Kasbarian : Le Nouveau Ministre qui Veut “Débureaucratiser” la Fonction Publique

Le 21 septembre 2024, Guillaume Kasbarian a été nommé ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique, succédant à Stanislas Guerini. Cette nomination intervient dans un contexte politique tendu, où le gouvernement cherche à équilibrer ses comptes tout en répondant aux attentes des agents publics et des syndicats. Kasbarian, un homme de terrain, a pour ambition de débureaucratiser la fonction publique, un objectif qui pourrait transformer le paysage administratif français.

Qui est Guillaume Kasbarian ?

Guillaume Kasbarian, ancien député de l’Eure-et-Loir, est reconnu pour son engagement en faveur de la modernisation de l’État. Sa nomination au sein du gouvernement marque un tournant dans la gestion des ressources humaines publiques. En tant que ministre, il se fixe des priorités claires : valoriser et rémunérer les fonctionnaires, tout en améliorant leurs conditions de travail.

Pourquoi la débureaucratisation ?

La débureaucratisation est au cœur de la vision de Kasbarian. Il estime que l’excès de bureaucratie nuit à la fois aux agents et aux usagers. En simplifiant les processus administratifs, il espère rendre la fonction publique plus efficace et réactive. Lors de son audition à l’Assemblée nationale, il a plaidé pour un “changement radical” dans la gestion des agents publics, soulignant l’importance d’une approche proactive face aux défis économiques actuels.

Quelles sont les mesures proposées ?

Parmi les mesures phares de son mandat, Kasbarian propose d’augmenter le nombre de jours de carence des fonctionnaires de un à trois jours. Cette initiative vise à lutter contre l’absentéisme, qui coûte cher à l’État. Les économies réalisées sont estimées à 1,2 milliard d’euros. En parallèle, il a évoqué la nécessité de trouver 20 milliards d’euros d’économies dans le budget de l’État, un défi de taille dans un climat budgétaire tendu.

Comment va-t-il procéder ?

Kasbarian a également annoncé son intention de travailler sur un programme de gestion prévisionnelle des compétences au sein de l’État. Ce programme vise à mieux s’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins du marché. En outre, le gouvernement envisage de supprimer environ 2 200 postes de fonctionnaires dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, tout en réduisant le nombre d’opérateurs de l’État.

Quelles sont les réactions des syndicats ?

Les réactions des syndicats ne se sont pas fait attendre. Ils ont exprimé leur opposition aux mesures proposées, notamment celles concernant l’augmentation des jours de carence et la réduction des indemnités pour arrêts maladie. Les syndicats craignent que ces réformes ne nuisent aux conditions de travail des agents publics et ne créent un climat de méfiance au sein de la fonction publique.

Quel est le contexte politique actuel ?

La nomination de Kasbarian et ses propositions interviennent dans un climat budgétaire tendu. Le gouvernement doit jongler entre la nécessité de réduire les dépenses publiques et les attentes des agents publics. La simplification et la réforme de la fonction publique sont des enjeux cruciaux pour l’exécutif, qui doit également faire face à une opinion publique de plus en plus exigeante.

Quelle est l’opinion sur ces réformes ?

Bien que les intentions de Kasbarian soient louables, la mise en œuvre de ces réformes soulève des questions. La débureaucratisation de la fonction publique est un objectif ambitieux, mais il est essentiel de veiller à ce que les mesures prises ne compromettent pas la qualité du service public. La voix des agents publics et des syndicats doit être entendue dans ce processus de transformation.

Conclusion

Guillaume Kasbarian se présente comme un ministre déterminé à moderniser la fonction publique française. Ses ambitions de débureaucratisation et de simplification sont claires, mais elles doivent être équilibrées avec les réalités du terrain. La réussite de sa mission dépendra de sa capacité à dialoguer avec les syndicats et à prendre en compte les préoccupations des agents publics. Dans un monde en constante évolution, la fonction publique doit s’adapter, et Kasbarian semble prêt à relever ce défi.

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